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Alexander Dugin analyses the impact of Tucker Carlson’s interview with Vladimir Putin, emphasising its potential to avert an apocalypse by reshaping the ideological battlegrounds within Russia and influencing perceptions in the West.

Why is Tucker Carlson’s interview considered pivotal for both the West and Russia?

Let us start with the simpler part: Russia. Here, Tucker Carlson has become a focal point for two polar opposites within Russian society: ideological patriots and elite Westernisers who nonetheless remain loyal to Putin and the Special Military Operation. For patriots, Tucker Carlson is simply ‘one of us’. He is a traditionalist, a right-wing conservative, and a staunch opponent of liberalism. This is what twenty-first-century emissaries to the Russian tsar look like.

Putin does not often interact with prominent representatives of the fundamentally conservative camp. The attention the Kremlin pays him ignites the patriot’s heart, inspiring the continuation of a conservative-traditionalist course in Russia itself. Now it is possible and necessary: Russian power has defined its ideology. We have embarked on this path and will not deviate from it. Yet, patriots are always afraid we will. No.

On the other hand, the Westernisers sighed with relief: see, not everything in the West is bad, and there are good and objective people, we told you! Let us be friends with such a West, think the Westernisers, even if the rest of the globalist liberal West does not want to be friends but only bombards us with sanctions, and with missiles and cluster bombs, killing our women, children, and the elderly. We are at war with the liberal West, so let there at least be friendship with the conservative West. Thus, Russian patriots and Russian Westernisers (increasingly more Russian and less Western) come to a consensus in the figure of Tucker Carlson.

In the West, everything is even more fundamental. Tucker Carlson is a symbolic figure. He is now the main symbol of the America that hates Biden, liberals, and globalists and is preparing to vote for Trump. Trump, Carlson, and Musk, plus Texas Governor Abbott, are the faces of the looming American Revolution, this time a Conservative Revolution. To this already powerful resource, Russia connects. No, it is not about Putin supporting Trump, which could easily be dismissed in the context of war with the United States. Carlson’s visit is about something else. Biden and his maniacs have effectively attacked a great nuclear power through the hands of Kiev’s unleashed terrorists, and humanity is on the verge of destruction. Nothing more, nothing less.

The globalist media continue to spin a Marvel series for infants, where Spider-Man Zelensky magically wins with superpowers and magical pigs against the Kremlin’s ‘Dr. Evil’. However, this is just a cheap, silly series. In reality, everything is heading towards the use of nuclear weapons and possibly the destruction of humanity. Tucker Carlson conducts a reality check: does the West understand what it is doing, pushing the world towards the apocalypse? There is a real Putin and a real Russia, not these staged characters and settings from Marvel. Look what the globalists have done and how close we are to it!

It is not about the content of the interview with Putin. It is the fact that a person like Tucker Carlson is visiting a country like Russia to meet a political figure like Putin at such a critical time. Tucker Carlson’s trip to Moscow might be the last chance to stop the disappearance of humanity. The gigantic billion-strong attention to this pivotal interview from humanity itself, as well as the frenzied, inhuman rage of Biden, the globalists, and the world’s citizens intoxicated with decay, testify to humanity’s awareness of the seriousness of the situation.

The world can only be saved by stopping now. For that, America must choose Trump. And Tucker Carlson. And Elon Musk. And Abbott. Then we get a chance to pause on the brink of the abyss. Compared to this, everything else is secondary. Liberalism and its agenda have led humanity to a dead end. Now the choice is this: either liberals or humanity. Tucker Carlson chooses humanity, which is why he came to Moscow to meet Putin. The whole world understood why he came and how important it is.

Translated by Constantin von Hoffmeister

Dr. Alexander Dugin

Alexander Dugin (b. 1962) is one of the best-known writers and political commentators in post-Soviet Russia, having been active in politics there since the 1980s. He is the leader of the International Eurasia Movement, which he founded. He was also an advisor to the Kremlin on geopolitical matters and head of the Department of Sociology at Moscow State University. Arktos has published his books The Fourth Political Theory (2012), Putin vs Putin (2014), Eurasian Mission (2014), Last War of the World-Island (2015), The Rise of the Fourth Political Theory (2017), Ethnosociology (vol. 1–2) (2018, 2019), Political Platonism (2019), The Theory of a Multipolar World (2021), and The Great Awakening vs the Great Reset (2021).

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Olivier Sedeyn
Olivier Sedeyn
10 months ago

Voici ma traduction de ce texte:

Pourquoi l’interview de Poutine par Tucker Carlson est centrale aussi bien pour l’occident que pour la Russie ?

Commençons par le côté plus simple. Ici, Tucker Carlson est devenu un point focal pour deux courants opposés dans la société russe : les patriotes idéologiques et l’élite pro-occidentale qui reste néanmoins fidèle à Poutine et à l’opé­ra­tion militaire spéciale. Pour les patriotes, Tucker Carlson est tout simplement « un des nôtres ». C’est un traditionnaliste, un conservateur de droite et un adversaire résolu du progressisme. C’est aussi ce à quoi ressemblent les émissaires du tsar russe au 21e siècle. 

Poutine ne s’entretient guère avec des représentants émi­nents du camp conservateur. L’attention que le Kremlin porte à Tucker Carlson enflamme le cœur des patriotes, en encourageant la poursuite d’une ligne traditionnaliste et con­ser­vatrice en Russie. C’est maintenant possible et nécessaire : le pouvoir russe a défini son idéologie. Nous voilà embarqué sur une voie et nous n’en dévierons pas. Cependant, les pa­triotes ont toujours peur que nous le fassions. Non. 

D’un autre côté, les pro-occidentaux ont eu un soupir de soulagement : voyez, tout n’est pas mauvais dans l’Occi­dent, et il y a des gens bien et objectifs, nous vous l’avions bien dit ! Soyons amis d’un tel Occident, pensent les pro-occi­den­taux, même si le reste de l’Occident progressiste et mondialiste ne veut pas être notre ami et nous bombarde de sanctions, de missiles et de bombes à fragmentation, tuant nos femmes, nos enfants et nos aînés. Nous sommes en guerre avec l’Occident progressiste, mais soyons au moins amis de l’Occident conser­vateur. Ainsi, les patriotes russes et les pro-occidentaux russes (qui sont de plus en plus russes et de moins en moins occi­den­taux) arrivent à un consensus sur la personne de Tucker Carl­son.

En Occident, tout est encore plus fondamental. Tucker Carlson est un symbole. Il est aujourd’hui le symbole principal de l’Amérique qui déteste Biden, les progressistes et les mon­dialistes, et qui se prépare à voter Trump. Trump, Carlson et Musk, plus le gouverneur du Texas Abbott, sont les visages de la révolution américaine qui vient, qui sera cette fois une révo­lu­tion conservatrice. La Russie se rallie à ce courant déjà puis­sant. Non, ce n’est pas que Poutine soutienne Trump, ce qu’une guerre éventuelle avec les Etats-Unis révélerait facile­ment faux. La visite de Carlson porte sur autre chose. Biden et les fous qui l’entourent ont attaqué une grande puissance nucléaire par l’intermédiaire des terroristes déchaînés de Kiev, et l’humanité est au bord de la destruction. Rien de plus, rien de moins. 

Les médias mondialistes continuent à broder une Mar­vel série pour enfants dans laquelle Spiderman-Zélensky l’em­porterait magiquement avec ses superpouvoirs et ses co­chons magiques contre le « Docteur Mal » du Kremlin. Cependant, c’est là un récit médiocre et stupide. En réalité, tout va dans le sens de l’utilisation des armes nucléaires et de l’anéantissement possible de l’humanité. Tucker Carlson fait une opération de vérification du réel : l’Occident comprend-il ce qu’il fait, en poussant le monde vers l’apocalypse ? Il y a un Poutine réel et une Russie réelle, différents des héros et du cadre de la Marvel sé­rie. Regardez ce que les mondialistes ont fait et combien nous sommes près de l’apocalypse !

Il ne s’agit pas du contenu de l’interview avec Poutine, mais du fait qu’une figure comme Tucker Carlson vienne dans un pays comme la Russie pour rencontrer une figure politique comme Poutine au moment critique où nous nous trouvons. Le voyage à Moscou de Tucker Carlson pourrait bien être la dernière chance d’empêcher la disparition du genre humain. La gigantesque attention d’un milliard d’êtres humains pour cette interview centrale, comme la rage frénétique et inhumaine de Biden, des mondialistes et des citoyens du monde enivrés par la décadence, atteste de la conscience que le monde a du sé­rieux de la situation. 

Le monde ne peut être sauvé qu’en s’arrêtant main­te­nant. Pour cela, il faut que l’Amérique choisisse Trump. Et Tuc­ker Carlson. Et Elon Musk. Et Abbott. Alors, nous avons une chance de nous arrêter au bord de l’abîme. Comparé à cela, tout le reste est secondaire. Le progressisme et son agenda ont conduit l’humanité à une impasse. Maintenant, le choix est en­tre les progressistes et le genre humain. Tucker Carlson choisit le genre humain, et c’est la raison pour laquelle il est venu à Mos­cou rencontrer Poutine. Le monde entier a compris pour­quoi il est venu et l’importance de sa venue. 

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